C’EST QUOI LE GASPILLAGE (ALIMENTAIRE) À LA SOURCE ?
Chaque année en France on estime le gaspillage alimentaire à 10 millions de tonnes de produits.
Ce gâchis est le résultat du gaspillage à toutes les étapes de vie des produits alimentaires.
Bien que le consommateur soit souvent considéré comme le principal responsable du gaspillage alimentaire, la réalité est que tous les acteurs de la filière alimentaire contribuent à ce gaspillage.
Selon une étude de l’ADEME, environ 18% de la production alimentaire destinée à la consommation humaine est gaspillée chaque année.
Ce gaspillage est réparti entre différents acteurs :
- 32% pour la production agricole
- 21% pour la transformation
- 14% pour la distribution
- 14% pour la restauration (collective et commerciale)
- 19% pour la consommation à domicile

Il est donc clair que tous les secteurs de la filière alimentaire sont concernés et contribuent au gaspillage, pour diverses raisons telles que la surproduction, les critères de calibrage, la rupture de la chaîne du froid, la mauvaise gestion des stocks, l’inadéquation entre l’offre et la demande, etc.
Ces chiffres nous montrent clairement que le consommateur n’est pas le principal responsable du gaspillage alimentaire. En effet, la plus grande partie du gaspillage à lieu entre la production agricole et la distribution des produits : c’est ce que l’on nomme le gaspillage à la source.

C’est ici que nous intervenons !
ipsago collecte des ressources auprès de producteurs, maraichers, artisans et industriels basés dans la Région Sud, intégralement en agriculture biologique.
Par le biais de techniques innovantes, nous transformons ensuite ces ressources en ingrédients aux propriétés nutritionnelles excellentes.
Le gaspillage à la source peut bien souvent être évité si l’on utilise ce qu’on appelle les « coproduits ». Un coproduit est un résidu de fabrication, une partie d’ingrédient non utilisé, réalisé au cours d’un processus de création d’un autre produit. Par exemple chez ipsago, nous utilisons dans toutes nos gammes le coproduit des brasseurs : la drêche. Mais encore des tourteaux de noisettes, d’amande et de lin issus de la production d’huile de ces derniers, la pulpe issue de la presse de jus de fruits et légumes, des citrons zestés et de la drêche d’agrumes restant après la fabrication des vins aux agrumes…
Cette liste continue de s’agrandir chaque jour, et nous avons à cœur de trouver des débouchées pour l’ensemble des coproduits générés par l’industrie alimentaire sur notre territoire. Premièrement pour s’en servir comme base de nos recettes, mais aussi pour les réintégrer en double économie circulaire auprès du maillage territorial d’artisans et producteurs qui gravitent autour de notre société.
En plus de la revalorisation de coproduits, il nous tient à cœur de travailler avec les maraichers de notre région qui rencontrent des problèmes pour écouler leurs productions de fruits et légumes.
Les fruits et légumes « de bout de champs » ou hors calibre constituent eux aussi une grande partie de ce gâchis qui pourrait facilement être évité. Ces fruits et légumes sont délaissés uniquement pour leur aspect esthétique car trop gros ou trop petits, ou encore parce qu’ils n’ont pas la bonne forme ou couleur.
Ces différences physiques ne changent pourtant en rien leur qualité et le goût.
C’est pourquoi nous entretenons un lien fort avec les acteurs de notre territoire pour leur assurer un complément de revenu tout en évitant le gaspillage de ressources.
Notre engagement s’inscrit dans une démarche à long terme, et nous travaillons au quotidien à l’amélioration de nos processus et à faire avancer les réglementations sur les coproduits en vue de sensibiliser sur l’importance de la revalorisation (ou upcyling) de coproduits tout en rendant cette pratique plus accessible à toutes et tous.